Torturé d'amour par jeune afrique, pressé par l'opinion publique et face à la sensation de tout avoir à perdre, Macron tente tardivement de négocier, en jetant Alpha aux lions pour essayer d'épargner Ouattara. Même s'il fait la critique d'Alpha, Macron n'offre pas de solution ou un quelconque engagement de la France, signifiant l'attente que celui ci finisse bien par tenir. À l'envers, le "touche pas à mon pote" à l'égard de Ouattara, qu'implique la condamnation de l'opposition en la personne de Soro, lui font demander aux ivoiriens de patienter un quinquenat supplementaire, en espérant que "le prochain président ait moins de soixante diz ans". Toutefois, c'est bien trop tard pour sauver la face: les jeux sont faits et rien ne va plus. Lâcher Alpha, c'est lyncher Faure et provoquer un effet domino que finira par avoir raison d'Ouattara, si le peuple ne l'accable avant. En somme, ce geste douteux et maladroit à geométrie variable ne represente plus qu'une bouffée d'oxygène pour le régime pachidérmique agonisant. La France tombée en négation?
Peut s'ensuivre un douloureux réveil...
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