sábado, 29 de fevereiro de 2020

Finalmente

Santos Silva parece ter recuperado alguma lucidez e admitido o facto consumado, ao responder que os militares guineenses estão apenas a cumprir o seu dever. Já não era sem tempo. Mais vale tarde do que nunca. Agora trata-se de não voltar a dar espaço a mais farsas e brincadeiras de mau gosto.

France Press desconhece de que lado está a tropa...

Le camp du candidat donné battu à la présidentielle en Guinée-Bissau par la commission électorale a désigné vendredi soir un "président intérimaire", au lendemain de la prise de fonctions, qu'il juge illégitime, d'Umaro Sissoco Embalo, issu de l'opposition.

Cinquante-deux députés, membres du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) et de formations alliées, ont tenu une sessions spéciale au cours de laquelle ils ont "constaté la vacance du pouvoir", a rapporté un correspondant de l'AFP.

Jeudi, Umaro Sissoco Embalo, issu de l'opposition, s'est fait investir président, avec l'aval du président sortant, José Mario Vaz, et malgré la contestation persistante autour du résultat du scrutin dans ce pays d'Afrique de l'Ouest à l'histoire politique tumultueuse.

M. Embalo a ensuite, vendredi en fin d'après-midi, démis le Premier ministre (PAIGC) Aristides Gomes et nommé à sa place un de ses partisans, Nuno Gomes Nabiam, candidat malheureux à la présidentielle qui l'avait rallié entre les deux tours.

Les députés fidèles au PAIGC ont dès lors décidé, "pour combler ce vide", la nomination d'un "président intérimaire". Ils ont choisi le président de l'Assemblée nationale, Cipriano Cassama, membre du PAIGC, qui domine la vie politique de cette ancienne colonie portugaise depuis son indépendance en 1974.

M. Cassama devrait s'adresser à la Nation samedi, selon ses proches.

Le Premier ministre démis par M. Embalo, Aristides Gomes, reconnu par la communauté internationale, a dénoncé l'investiture de M. Embalo comme une tentative de "coup d'Etat" de la part de M. Embalo, dans ce pays d'Afrique de l'Ouest qui en est coutumier.

Des militaires occupaient dans la soirée la plupart des institutions du pays, dont les bureaux du chef du gouvernement et des ministères, a constaté le correspondant de l'AFP, sans que l'on sache précisément dans quel camp elle se situe. Elle agit de la sorte pour "garantir la stabilité et la paix, contrôler les institutions de manière à éviter d'éventuels troubles à l'ordre public", a indiqué à l'AFP un officier s'exprimant sous le couvert de l'anonymat.

M. Embalo, ancien général, ex-Premier ministre, a été donné vainqueur par la commission nationale électorale avec 53,55% des voix, contre 46,45% pour Domingos Simoes Pereira, président du PAIGC.

M. Pereira et le PAIGC, dénonçant des fraudes, réclament qu'on recompte les bulletins et s'en remettent à une décision finale de la Cour suprême.


M. Embalo, 47 ans, estime que la décision n'appartient pas à la Cour suprême et fait valoir que la commission électorale, sommée par la Cour suprême de vérifier les résultats, les a confirmés à plusieurs reprises et a choisi de passer outre à l'arrêt attendu.

sexta-feira, 28 de fevereiro de 2020

Actualidade de negócios

La Guinée Bissau va faire revivre ses institutions

Hier jeudi 27 février 20, à l’hôtel Azalai, M. Umaro Embalo, le président de la république de la Guinée Bissau a pris fonction et le pays va retrouver sa stabilité. A partir du moment où le président de la république a pris ses fonctions, il va normaliser ses institutions pour ouvrir son pays vers l’extérieur.

Le candidat malheureux continue de s’agiter parce qu’il a perdu les élections. S’il n’est pas fair-play et qu’il s’arme pour venir détruire les acquis de son pays et que certaines puissances tombent dans son jeu, la vie ne se limite pas à des aigris.

Il s’en prend déjà au président sénégalais M. Macky Sall, de le savoir apporter son soutien au président élu, le président Embalo. Comment peut-il penser un seul instant, qu’en passant par les rebelles casamançais, il pouvait atteindre son funeste but de la déstabilisation de son propre pays ? Le président sénégalais en homme démocrate, ne peut pas se prêter à ce jeu de soutenir, une rébellion. Peine perdue et M. Simoes Pereira n’en démord pas.

La Guinée Bissau doit retrouver sa stabilité 

La Guinée Bissau n’a plus besoin d’instabilité, mais de progrès pour amorcer son développement, quitte à celui qui a compris dans ce sens, vienne apporter son savoir-faire. Le pays a besoin de technologie et de compétences pour démarrer son envol.

En l’aidant dans ce sens, c’est toute l’Afrique qui gagne. Il faut aussi que ces pratiques cessent en Afrique considérée comme le nid ou le foyer de l’inconscience politique où, pour peu ce sont des coups de force pendant que des mains invisibles qui actionnent ce désordre, se servent de ce manque de solidarité pour piller les richesses, laissant les africains dans la précarité extrême.

La Guinée Bissau est un jeune pays qui a trop souffert de l’inconscience de ceux qui se sont servi de de ses richesses pour s’enrichir et enrichir l’extérieur.

Il faut que les africains arrêtent de convoler toujours d’insurrection et en coups d’état, ce spectacle doit prendre fin.

Ainsi, si le président sénégalais ne veut pas que son pays serve de base arrière pour déstabiliser la Guinée Bissau, qu’il considère comme venant de loin et qu’il faut aider, pourquoi lui jeter l’anathème?

Il faut soutenir l’arrivée dans la démocratie en Bissau qui a maintenant, un chef à la personne du président Umaro Embalo.

Nous attendons la suite de la solidarité internationale pour la consolidation des acquis démocratiques de la Guinée Bissau et les moyens pour amorcer son départ, comme nation voulant aller dans le concert des nations.

En soutenant la Guinée Bissau, c’est toute l’Afrique qui gagne!

Joël ETTIEN

Directeur de publication : businessactuality.com

Lebsimentu tem

O primeiro decreto entra imediatamente em vigor.

Kuma lebsimentu na udju ki sta nel.

O milagre da multiplicação dos presidentes

A Guiné-Bissau pode ter, neste momento, para além do seu legítimo presidente e segundo os diferentes pontos de vista e sensibilidades, um total de quatro presidentes. Vejamos:

1) O recém empossado
2) José Mário Vaz, uma vez que há quem não reconheça a tomada de posse do novo Presidente
3) Domingos Simões Pereira, que ganhou, na sua opinião, exactamente (milagre) com os mesmos votos que o seu ex-adversário
4) Cipriano Cassamá, que para tal e face à urgência da situação, abreviou o regimento.

Umbigo ambíguo


Augusto SS é um alarmista. À margem do paranóico corona vírus, o senhor Ministro dos Negócios Estrangeiros de Portugal dá o dito por não dito (Portugal, ao nível da Presidência, reconheceu de imediato a eleição do agora homólogo guineense), encena uma questão sobre a Guiné-Bissau para confundir, e depois foge, incomodado consigo próprio? Entretanto, deixa no ar a preocupação em relação à "comunidade portuguesa" (sempre muito abusada: lembre-se quando esta, em plena crise de 2012, emitiu um comunicado desautorizando Paulo Portas, defendendo que ninguém queria ser "evacuado"), no contexto do Vírus e da Venezuela. Fique descansado que não há qualquer lógica do confronto (se não na cabeça dos ressabiados) em curso, por mais que o desejassem… As suas dúvidas em relação à legitimidade do novo Presidente, senhor Ministro, são inamistosas. E já agora, se o gordo e balofo do seu Embaixador em Bissau não baixa a bola, vai acabar por levar um mais que justificado encosto, ou mesmo uma desacreditação, o que seria uma vergonha para o seu país.


Já Angola se mostra mais coerente, pois apesar de o seu Presidente ter recebido as queixinhas de DSP e apelar ao diálogo, trata-o muito diplomaticamente como "candidato derrotado".

O recém-eleito Presidente da República da Guiné-Bissau mostra estar aberto ao diálogo, tendo convocado o Conselho de Estado, para discutir da situação pós-eleitoral do país, na antecipação dos primeiros decretos, decerto previstos para Segunda-Feira, no exercício das suas prerrogativas constitucionais.

O PAIGC responde com insultos e avoca o cargo. Pescadinha de rabo na boca. Volta de mundu i rabu di pumba. O líder do PAIGC voltou ao saco intrauterino e não lhe apetece voltar a sair cá para fora.

Jeune Afrique vômit la desinfo

Num artigo altamente tendencioso, clara tentativa de manipulação da opinião pública francesa, o JA faz por desinformar os pacóvios dos gauleses, mas a soma de erros ortográficos não deixa margem para dúvidas: foi certamente um jornalista estagiário dos mais rascas que se encarregou do frete.

Logo no subtítulo, faz tudo por apoucar o acto solene de tomada de posse do recém eleito Presidente da Guiné-Bissau, referindo-se a "une cérémonie en petit comité, validée en urgence mercredi par une frange du Parlement", afirmação suportada mais à frente no texto com "(...) convoqué mercredi en urgence une commission parlementaire. Huit des membres de la commission (sur une Assemblée qui en comporte 102 au total) ont alors validé la cérémonie d’investiture." Ora a Comissão Permanente tem 15 membros e por isso 8 representam a maioria, e não um duodécimo (em 102), como pretenderam insinuar.

Hora local não tem plural.

Appliquer le pluriel à "heure locale", monsieur le journaliste? Quelle école avez vous frequenté?

Do "lugares" escolhido? a formulação está no singular e o objecto dissonantemente no plural?

Está-se mesmo a ver que o jornalista tem problemas com singulares e plurais. Presidentes há só um. Podem adiar o reconhecimento internacional enganando os leitores, talvez tão iletrados como quem escreve, mas à custa da credibilidade do título, que pelos vistos caiu para as ruas da amargura.

PS Contratem um revisor ortográfico decente, antes de se meterem naquilo que não conhecem. C'est dégueulasse!

quinta-feira, 27 de fevereiro de 2020

A espuma do PAIGC

Nada sobra do partido de Cabral. É a implosão definitiva.

Um patético pseudo-governo, desautorizado pela realidade, continua com o seu discurso autista.

Do novo Presidente democraticamente eleito, em eleições (des)organizadas pelo PAIGC, espera-se que aproveite o estado de graça para dar o golpe de misericórdia nessa carcaça agonizante.

Como afirmou na sua tomada de posse, está na altura de refundar o Estado, de impor a Justiça com maiúscula. Senhor Presidente, não adie o que tem de ser feito. Passou o tempo da campanha eleitoral. Trata-se agora de passar à acção: é no princípio do mandato que se tratam das coisas importantes; sobretudo no caso de assuntos urgentes, desafiando a autoridade legitimamente conquistada nas urnas.

sábado, 15 de fevereiro de 2020

Se os guineenses acordam...

Após vários anos decorridos sob o signo da usurpação do plenário do primeiro órgão de soberania, a ANP, eis que o mau exemplo vira precedente e contagia o quarto órgão, o STJ. Já o segundo órgão, o presidente, foi corroído e corrompido durante todo o seu mandato, o qual terminou; quanto ao terceiro órgão, o governo, foi (atipicamente) indicado para organizar eleições, as quais sabotou e retardou consecutivamente, recebendo como prémio a continuação indefinida em funções. Face à acelerada erosão da legitimidade de todos os orgãos legais de poder (simultaneamente sintoma e consequência de uma falência orgânica do Estado, histórica e instrumentalmente concebido como propriedade de um Partido), necessário é constatar a desintegração do poder político e alertar para os elevados riscos que isso comporta para a soberania do país.

Enquanto a CEDEAO falava em fechar o ciclo eleitoral, hoje, dia 15 de Fevereiro, parece haver um mau perdedor interessado em eternizar o ciclo de golpismo e de instabilidade (apesar da falta de razão que lhe assiste e dos compromissos publicamente assumidos nesse sentido), inventando para esse fim os pretextos mais descabidos. O GTAPE (tomado de assalto, partidarizado e instrumentalizado em prejuízo da sua autonomia técnica, violando acordo político de princípio assinado e os princípios legais vigentes) conduziu o pior e mais lento recenseamento eleitoral de que há memória, dando provas evidentes de total amadorismo e mediocridade, nomeadamente ao nível da falta de critérios de codificação geográfica e falta de respeito pelas regras de integridade de bases de dados.

A confusão assim gerada induziu uma série de erros no sistema que serve para o apuramento nacional, tais como actas em branco, mesas com um número de votantes superior ao dos inscritos, entre outras discrepâncias. Relatório do representante de um dos candidatos (vencido na primeira volta das eleições), após acto público de recepção de pen com o ficheiro do recenseamento (com a garantia de ser este ser o mesmo utilizado para as legislativas), dava conta desses vícios (com exemplos), uma semana antes do dia 18 de Novembro, do qual se cita pequeno excerto para exemplo.

"A base geográfica

A base numérica adaptada ao terreno, padece de vários vícios notórios, nomeadamente descontinuidades e multiplicação toponímica (violando o princípio da univocidade em ambos os sentidos, ou seja, num certo nível , tanto várias unidades com o mesmo nome, como a mesma unidade com grafias diferentes). No nosso parecer, não há como disfarçar que esta base geográfica é uma amálgama de anteriores códigos geográficos, sem uma preocupação estrutural significante, traduzindo-se num autêntico caos: em todo o caso, uma abordagem reveladora de um enorme amadorismo. Como se constatou mais atrás, foi realmente usado um código unívoco, que depois foi substituído pela respectiva designação (excepto em casos especiais, o que nos permitiu detectar o procedimento). Apenas para reforçar a ideia inicial, refira-se que, no código em epígrafe, com 13 dígitos, 5 são desnecessários e apenas complicam a vida às pessoas: os dois primeiros são a repetição dos dois últimos, e parecem resultado de incompetência informática. O par seguinte, na terceira e quarta posição, corresponde à região e é absolutamente desnecessário para efeitos de identificação, no âmbito da lógica geográfica utilizada. Parece-nos ainda que como não há círculos com mais de cem sectores, bastariam dois dígitos, em vez de três, para identificar o sector, nas 7ª a 9ª posição, se houvesse sido feito um esforço minimamente consistente e coerente em termos de formulação do sistema de informação geográfica (muito simples) utilizado.

Os distritos sem dados

Muitos distritos não apresentam quaisquer dados: por exemplo, no sector 1 do círculo 1, são um total de 27 casos num total de 106.
"

Novo relatório, após a realização da primeira volta das eleições, apresentava números muito similares aos agora denunciados por DSP, com base na análise dos espelhos das actas (que na altura fizeram fé, até por estarem na posse dos candidatos, mas agora são apodadas de "minutas", por inconvenientes). Por exemplo, enquanto o relatório do candidato preterido reporta para a primeira volta das eleições um total de 91 mesas de voto com total de votantes superior ao de inscritos, a primeira versão do relatório forense citado, referente à segunda volta, aponta 98.

Tivemos acesso e publicamos os ficheiros que provam que os factos denunciados pelo relatório forense elaborado pela candidatura perdedora não se resumem à segunda volta, estando já bem patentes desde a primeira volta, aparentando esse relatório "forense" não ser mais que uma imitação do referido relatório, que pouco ou nada acrescentam.

O PAIGC e o seu líder, que esteve na origem de todos os vícios, vem reclamando patética e insistentemente a anulação da segunda volta, quando o mal contaminou também a primeira. Contudo, ainda não fundamentou essa pretensão, baseando-se apenas em suspeitas e suposições convenientes à sua "causa". Para aí chegar, não hesitou em insultar tudo e todos, incluindo o Presidente da CNE (que a lei protege contra qualquer perseguição no âmbito das suas funções) e as Forças Armadas (de quem se vem declarar posteriormente muito amigo), com conjecturas estapafúrdias; já declarou guerra a "alguma" imprensa francófona e ao presidente senegalês; já desautorizou a Ministra que denunciou as falsificações de Armando Mango e as tramas de Aristides Gomes com os passaportes (mas não a Ministra corruptora denunciada pelo vazamento da funcionária marfinense); até já financiou uma miserável mistificação jornalística numa revista portuguesa (só o acrescento por hoje ser Sábado) tentando apanhar a onda do hacker português do Luanda Leaks.

Meta Script: Por falar em Isabelinha (e este blog tem toda a legitimidade para o dizer ou quase tanta como o Rafael, que andou anos a pregar no deserto a "pólvora" que agora "descobriram"), a cidadã angolana tem a minha solidariedade em relação ao congelamento arbitrário das suas contas bancárias em Portugal (trata-se de extorsão pura e simples), abrindo excepção ad hominem (prefiro não adaptar o género à expressão latina) e uma brecha na indispensável independência do sistema financeiro, colocando perigosa e irresponsavelmente em causa a confiança sistémica de depositantes e investidores, nacionais e estrangeiros, isto numa altura em que, para tapar os buracos à banca, se sobrecarregam os contribuintes e se despreza o investimento público. Aqueles que mais a bajulavam, são agora os primeiros a cuspir-lhe na cara. A fronteira que separa o bestial da bestialidade é definitivamente muito ténue.

Quanto ao "relatório forense" encomendado (a um trapalhão, como aqui constatámos imediatamente) para servir de base à impugnação da segunda volta (para além da constatação de que esse relatório é claramente inspirado no já referido relatório do representante de outro candidato, não apurado, cujos anexos publicamos), aperceberam-se dos erros incorridos em simples contas de somar nos próprios dados e corrigiram para 39 mil, no documento submetido ao STJ, as pretensões iniciais que se traduziam por uns pomposos mais de 109 mil inscritos "afectados" . Ou seja, reconhecendo que mesmo que fossem todos votar e todos votassem em DSP, isso não seria suficiente para alterar o resultado considerado definitivo (dando assim razão aos argumentos do STJ no primeiro Acordão do ano, nas suas considerações de não admissibilidade do recurso por ineficácia, condição claramente enunciada na lei).

Nessa base, o Supremo não teve outra alternativa senão desconhecer sucessivamente e liminarmente o mérito das causas: em relação ao primeiro recurso, pela mais elementar ausência de sustentáculo legal; já quanto à fundamentação de um novo e não redundante pedido de impugnação por parte do recorrente DSP, pela simples alegação da ilegalidade dos actos praticados pela CNE para satisfação da CEDEAO (e claramente enunciados a esse título), é simplesmente ridícula, desprezível e manifestamente impotente. A estratégia também é recorrente: substituem o conteúdo legítimo pela forma e depois de esvaziada a estrutura, subvertem a forma pelo vício, arrastando para a lama todo o edifício social. O STJ não podia reconhecer credibilidade às diatribes do prevaricador mas acaba por beneficiar o infractor por vias travessas, ao delongar (sem objecto, para além do razoável, contra o mais elementar bom senso e hipotecando a soberania nacional) o encerramento de outro triste capítulo da história nacional recente, protagonizado por um PAIGC agonizante, que se amarrou doentiamente a um líder falhado, o qual tem vindo a delapidar ingloriamente os vagos resquícios de credibilidade que rareavam já.

Começa-se por alegar que a reunião plenária da CNE na origem do pretenso contencioso "foi convocada à margem da lei" por não fazer menção ao "apuramento nacional" ordenado pelo STJ. Ora a CNE considerou legitimamente já ter efectuado o referido apuramento, referindo-se coerentemente a uma "verificação de consolidação", a qual, contrariamente ao que aponta o Acordão, não se tratou de nenhuma das duas opções propostas: nem de um alegado "reconhecimento do incumprimento"; nem de um "desnecessário cumprimento", uma vez que explicitamente solicitado pela CEDEAO à CNE, a qual se viu entre dois fogos, e tentou assim preservar-se das ingerências externas gravemente atentatórias da soberania eleitoral nacional, provocadas pela actual atitude e comportamento abjecto do ex-candidato vencido, a quem o STJ sinalizara já no anterior Acordão a evidente má-fé e as desavergonhadas manobras dilatórias. A notória parcialidade deste último Acordão é denunciada neste particular não só pelo estilo de redacção do parágrafo em causa, como pelo ponto de exclamação que o termina.

A CNE parece ter feito a sua interpretação do Acordão número 1, limitando-se a repetir as operações da sua esfera de competências (que se resumem a um somatório nacional das sínteses das CREs). O STJ, aparentemente tão cioso das suas próprias competências (mas assumindo ordem judicial à CNE para exceder as suas competências de apuramento nacional em prejuízo das CREs) , se entendia que o "ab initio" se reportava às actas das CREs (no plural, e não à acta da CNE, no singular), como parece agora dar a entender, deveria tê-lo enunciado claramente, preferindo o definitivo ao indefinido. Os saltos jurídicos no escuro operados pela suposta aclaração (que de facto só turvou ainda mais o ambiente pelas suas contradições internas), vieram, para muitos, confirmar suspeitas de que a expressão latina "ab initio" (aliás mal escrita, no texto do primeiro acordão) tenha sido uma deixa devidamente monetarizada (mesmo que declarada isenta de custas).

Apesar de o STJ afirmar pugnar pela Justiça em última instância, está neste caso a transformar-se num perigoso factor de bloqueio, pela ambiguidade introduzida. Contudo, no caso do Acordão número 1, haviam ainda sinais de um plenário funcional, com jurisprudência relativamente consistente, votos de vencido em anexo ao documento, apesar do foco de dúvida introduzido, em torno da falta de acta assinada, prontamente denunciada pelo Didinho, que antecipou a confusão que poderia gerar, conforme se subentendia na expressão "ab initio". Aproveito para proceder a um mea culpa junto do mano Fernando Casimiro pela forma ingénua como me permiti desconfiar da sua já calejada intuição (e me tenha eventualmente excedido a expressá-lo). A minha interpretação correspondeu àquela que fez a CNE (e que o STJ repudia claramente neste novo acordão, mas infelizmente de forma gratuita, arbitrária e sem fundamentação).

Quantos aos erros de ortografia e de consonância, a sua densidade é claramente muito maior no Acordão número 3 deste ano, em relação ao seu congénere número 1. Com a usurpação do plenário do STJ pelo seu presidente, deu-se o abandono de certos juizes descontentes com a política de desgaste conduzida, diminuindo os (melhores) olhos para detectar erros. O Supremo Tribunal de Justiça parece encontrar-se neste momento claramente sequestrado por um discurso encomendado: onde não há discussão, nem sequer se pode falar em Plenário, senão em Bolsa ou talvez leilão. Outra explicação, que alguns parecem ter por plausível, para a superabundância de erros similares em toda a extensão deste novo acordão, poderia ser dar-se o caso de o redactor do "coração" do texto do "STJ" se tratar da mesma pessoa que redigiu as alegações iniciais nele constantes, ou seja, o(s) advogado(s) do candidato (mau) perdedor.

Um tribunal de última instância deve ater-se a uma estrita imparcialidade formal: coisa que o texto deste último Acordão contraria de forma grosseira. A parcialidade fica patente desde o início, na primeira questão prévia, a do mandato. A nova procuração admitida pelo STJ, por extra-processual, é tão válida quanto a acta pós-datada que a CNE apresentou para satisfazer o primeiro Acordão. Apresentamos excerto, todavia, para exemplo do que afirmamos: são expressões como "numa manifesta, incompreensível, injustificada e, por isso, inaceitável atitude"; a um juiz, como imparcial, não se tolera mais de um adjectivo, bem escolhido, para não ser confundido com os políticos.

Neste momento o cerne da questão reside na questão da verdade inerente ao sistema. E essa, se bem que sujeita a erro, não pode já ser obtida por qualquer outro processo mais fiável e partilhado. Julgamos que a CNE deverá investigar os casos reportados e estabelecer um livro negro das eleições presidenciais, no qual assuma os erros incorridos, de forma partilhada com o GTAPE. Contudo, o sistema guineense, conforme confessava a ministra vazada, não permite a ingerência do Governo no acto eleitoral e é essa preocupação de fiabilidade e fidelidade dos resultados, a qual se traduziu na presença de muita gente no apuramento público realizado ininterruptamente (e sem as urnas serem perdidas de vista), que importa preservar. Quem se encarregará de dizer aos guineenses que afinal era a brincar, que vamos deitar fora as urnas e recomeçar, as vezes que forem necessárias, até que ganhe DSP, que se julga DDT? Torna-se por isso anti-patriótico o formalismo orientado do Plenário usurpado do STJ, desacreditando aquela que se esperava constituir a última reserva moral da nação e sujeitando o país a mais uma vaga de atentados à sua soberania, que se adivinham para os próximos tempos.

Se os guineenses acordam, não haverá Acordão que valha perante o exercício da soberania, que a Constituição, na alínea segunda do seu artigo segundo, atribui em primeiro lugar directamente ao povo, e só depois, acessoriamente, aos seus representantes democraticamente eleitos.

ANEXOS 

Mesas com número de votantes superior ao de inscritos, na primeira volta das eleições presidenciais


























































































Mesas com elevada abstenção, na primeira volta das eleições presidenciais