Dans une reédition de mauvaise qualité de Tintin au Congo, Paris semble s'imiscuer à Ouaga pour essayer de sauver la face dans la sous-région (et le franc CFA). Après avoir corrompu Damiba tout au long de huit mois, on dit l'avoir sauvé d'un assassinat (qui l'a condamné? l'objectif annoncé était sa démission, pas sa mort). Jusqu'où pense aller la France? Les manifestants populaires que l'on entendait dans la rue étaient clairs sur l'essence de la mouvance: anti-française. L'accusation de trahison se justifie donc envers le déchu et quiconque prendra son parti s'expose à être traité de même. Quelles que soyent les inventions de Macron et Ouattara en ces circonstances, c'est jeu perdu d'avance face au patriotisme des burkinabés et au fantôme de Sankara. Macron ferait mieux de partir à Niamey pour tenter d'enrayer le prochain coup sur sa figure, que tardera pas...
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