Au moment du communiqué au sujet la Guinée-Bissau:
il n'y avait plus deux premiers ministres depuis plus de 24h, le sortant ayant confessé qu'il n'avait pas de conditions (disons d'instalations) pour continuer à gouverner;
il n'y avait plus deux présidents depuis plus de 24h; l'usurpateur ayant presenté sa démission invocant des raisons de famille.
La CEDEAO risque de perdre sa credibilité militaire en défiant la volonté souveraine du peuple guinéen, librement exprimée en des élections considerées justes et transparentes par la totalité des observateurs internationaux.
Le communiqué est donc inefficace et forcément à refaire, en tenant compte des faits entretemps advenus.
On dirait même que la CEDEAO ne doit pas se poser en fauteur de trouble, nourissant une crise artificielle, montée de toutes pièces par des gens qu'étaient au pouvoir depuis presque un demi siècle et ne se sont pas encore habitués à l'idée de l'avoir perdu.
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