Il y a ceux qui sentent le piège et craignent le péril d'une répétition des evènements de Bujumbura, suite à l'assaut des instalations tenues par le RSP. Ne pas oublier que, malgré les déclarations apparamment craintives de ces derniers jours, Dienderé (avec son régiment) se vantait de n'en faire qu'une bouchée de l'armée regulière.
Il y a aussi ceux qui ne pensent qu'à effacer ce fichier devenu trop encombrant... Par contre, pour l'Histoire, il faut prendre Dienderé vivant, pour le traduire devant la Justice. Attention aux balles egarées sur le gars...
Quel est le rôle de la France? Même en faisant croire à la condamnation des putchistes, l'activité militaire française ne s'est en aucun moment arretée. Retenir le Président contre son gré (Kafando a dejà regreté être tenu à l'écart), et une re-inauguration par la main de la communauté internacionale, ne traduit pas les forces sur le terrain en ce moment.
C'est un procès national et celà se doit de le rester. L'embassateur des États Unis l'a clairement annoncé se mettant du coté du peuple et sommant le RSP de déposer ses armes, tout comme l'a fait l'Union Africaine.
Il n'y a que la grande confusion régnante que puisse justifier
l'engagement du Président du Nigeria (bien que lui aussi un militaire),
dans cette louche affaire de FranceAfrique. Macky Sall, Faure et Ouattara, avec cette agenda, ne sont pas les bienvenus à Ouga!
Le Président et le Premier-Ministre sont les titulaires légitimes du pays. L'ex-commandant des démobilisés n'est personne d'autre qu'un futur condamné, et c'est une erreur de considerer un traître et hors-la-loi comme partie prenante.
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